VULCAIN

Publié le par MAGIE OU L'UN POSSIBLE

L'ANTI TERRE…

UNE MYSTERIEUSE PLANETE QUE LES GRECS

AVAIENT  NOMME ANTECHTON

Les Grecs de l’Antiquité en savaient plus long qu’on ne l’estime d’ordinaire. On peut même se demander, si les dieux de leur Olympe n’étaient pas autre chose que des personnages mythiques, et par définitions, mythologiques, mais plutôt des grands initiés, des géants de la connaissance scientifiques extra-terrestres.

On n’a pas cessé de célébrer la philosophie et l’art de ces fameux Grecs de jadis. Avec quelle raison d’ailleurs !

Tandis qu’on se référait au seul Euclide pour les mathématiques et qu’en matière de sciences physiques on permettait tout juste à ce petit baigneur d’Archimède de surnager, d’émerger du lot.

Que d’injustice dans cette méconnaissance d’autres grands esprits ! On se la reproche surtout depuis la découverte de certaines réalisations techniques- hellènes à cent pour cent- et, plus spécialement, de la machine à calculer d’Anticythère.

Elle seule suffit à démontrer que les savants étaient en nombre sous le règne resplendissant de Périclès, que toutes nos conceptions sont à réviser, sur le chapitre, comme le rappelait récemment le très érudit Hubert Reeves, et que les enseignements à puiser dans ce très grand patrimoine intellectuel prennent, souvent, un aspect déconcertant sinon effrayant.


En tête de ces idées oubliées qu’il serait temps de réexaminer ou figurent les théories relatives à la planète Antechton, l’anti-Terre

De quoi s’agit-il au juste ? Les Grecs,qui savaient parfaitement que la Terre tourne autour du Soleil, affirmaient qu’une autre planète exactement semblable à la notre, sa jumelle, en quelque sorte, participait à la même gravitation, mais en sens inverse.

C’est le soleil lui-même, disaient-ils, qui nous la cache, si bien que personne n’a jamais pu l’entrevoir.

Conception pleine de séduction, certes, et qui présente, en particulier, l’avantage, d’expliquer l’origine des visiteurs lointains apparus sur la terre en diverses périodes de son histoire.

Plus besoin de leur supposer des origines extérieures à notre système solaire : ils pouvaient très bien venir de cette mystérieuse Antechton. De plus, les origines étant rigoureusement semblables, ils ne pouvaient avoir qu’une forme physique et organique identique à la notre.

Je tiens pour conception recevable en matière d’anti-Terre.

Précisons d’abord qu’anti-Terre, ne veut pas dire « anti-monde »

Il n’y a dans cette appellation aucune idée d’antagonisme. Et, si des astronautes accédaient, à un moment donné, à cette planète invisible ; ils ne reviendraient pas « inversés ». Mais ils auraient toutes chances de trouver des continents, des océans, des hommes et des femmes parfaitement semblables à ceux de la Terre.

La science-fiction s’est bien sûr intéressée à ces merveilleuses hypothèses. L’un des auteurs les plus prolifiques dans le genre, cet l’Anglais Edgar Wallace à qui nous devons, entre autre, le scénario du film «  King Kong », avait inventé, dans son roman « Planétoïde 127 », une variante fort ingénieuse de la même idée.

Son « Antechton » à lui était, en effet, le sosie de la Terre, mais elle avait sur celle-ci quelques mois d’avance. Si bien qu’il suffisait de savoir ce qui se passait sur elle, ce qui faisait le héros du roman grâce à une liaison radio, pour connaître notre avenir avec une extraordinaire précision.

Revenons, toutefois, à des données plus scientifiques. Les détracteurs de ce globe invisible font bien sûr valoir qu’une autre planète du système solaire n’a de jumelle, nos télescopes les auraient détectés depuis belle lurette, ainsi que nos sondes.

Est-ce un argument suffisant ? Pourquoi exigerait-on de toutes les planètes qu’elles aient les mêmes caractéristiques ? Pourquoi refuserait-on à la Terre d’avoir une différence notable ? Avec les autres, alors qu’elle présente déjà cette particularité plus considérable d’être le seul monde habité du système solaire.

Autre objection basée, cette fois, sur des calculs d’une grande complexité, cette « anti-Terre » devrai, forcément, produire des effets gravitationnels propres capables d’affecter le mouvement de notre globe. Or nous n’avons jamais enregistré de telles perturbations. L’affaire paraît sérieuse. Et pourtant ! Tout, dans cet exposé, repose sur la conception d’un soleil parfaitement sphérique.

Mais il n’est pas prouvé du tout qu’il se présente sous une forme de boule aussi parfaite. Des études actuels viennent de faire ressortirent, que par sa rotation le Soleil est plus enflé a l’équateur, il est déformé, si l’on peut s’exprimer de la sorte.


PLUS COMPLIQUE QUE LA THEORIE DE LA RELATIVITE


Hypothèse hardie, on le voit, et même scandaleuse en ce sens qu’elle remet en question la théorie de la relativité énoncée par Einstein et qui parait avoir acquis valeur de dogme. Mais hypothèse utile, en même temps, voire essentielle, puisque cette, forme bizarre du soleil suffit à réduire l’argument des effets gravitationnelles de l’éventuelle « anti-Terre »

Il ressort de tout ceci qu’absolument rien ne nous permet de façon catégorique l’existence d’Antechton. Mais, demandera t-on, si l’anti-Terre, est impossible à détecter, même avec les puissants dispositifs d’investigation et d’observation dont nous disposons maintenant, comment les Grecs de l’Antiquité ont-ils pu la découvrir ?

Je ne trouve qu’une réponse à apporter, une Porte temporelle, ou la planète peut apparaître et disparaître d’une dimension à l’autre. C’est que les Grecs n’ont pas vu eux-mêmes cette invisible. Ils ont reçu, en revanche, la visite d’un certain nombre de ses habitants. C’est, à tout prendre, une explication plus raisonnable que bien d’autres aux venues d’extra-terrestre, véritables hommes eux-mêmes,mais beaucoup plus avancés que leurs « jumeaux » terriens sur le plan de la science et de la technique.

Avancés jusqu’où, au juste ? Jusqu’à notre stade actuel, peut-être, et rien de plus. Car un voyage de l’anti-Terre à la Terre, ou l’inverse, est beaucoup plus facile à considérer qu’un transit entre galaxies. L’utilisation de cette porte d’une dimension à l’autre, est alors évidente

C’est une hypothèse passionnante et moins extravagante qu’il n’y parait. Et l’on comprendrait mieux, du même coup, les aventures très humaines prêtées à ces fameuses divinités, tout au long de l’immense épopée connue sous le nom de mythologie.


Les Grecs anciens ne se contentaient pas d’être les citoyens les plus intelligents de leur temps. Ils étaient sceptiques, aussi.

Alors, s’ils ont ajouté foi à ces peu crédibles récits de l’univers olympien, n’avaient-ils pas leurs raisons, leurs preuves évidentes et irréfutables ?

Fait à courton- le- bas le 28 Mars 2007


Claude BURKEL

Publié dans astronomie

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